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À l’est, Harponner le corps fatigué : La traversée du Plastron Dentelle

Concours Europan 16 « villes vivantes » sur la ville de Niort

Peut-être est-il temps de mettre pied à terre du cheval fou, de considérer les marais comme un organe parmi les autres composant le territoire.

Le craquage des eaux.

Nous spéculons sur ce terme scientifique comme concept relevant d’une scission d’un élément en plusieurs éléments par l’action humaine. Ici, cette scission entraîne ces paysages très brutalement différents, participants d’un même organisme dont Niort est l’organe central et dont la Sèvre en est l’artère d’irrigation du territoire. D’un fleuve et d’un océan s’est érigé tout un système complexe multipliant les états des eaux et donc les états des paysages. Le projet s’éloigne de la Sèvre pour croiser et soigner les espaces qui viendront la nourrir. Quatre échelles sont parcourues par le macroscope pour donner à voir l’organisme en mutation :

Territoire-organisme fatigué : qualifier les paysages composites du corps territoire par l’étude de la morphogenèse de ces organes et de leur dysfonctionnement.

Harponner à l’Est : s’accrocher à la plaine pour suturer les différents organes et redonner à Niort sa position centrale entre deux paysages cultivés.

Dérouler le plastron dentelle : sculpter une nouvelle armature agricole se voulant expérimentale et pouvant s’étendre si elle est valeureuse. Ce plastron permet d’approcher, avec sensibilité, les paysages nourriciers de la plaine en commençant par ses points de contacts avec la ville.

Traverser le plastron : accompagner un dessin évolutif de l’inter-ville Bessine/Niort comme premier point de contact et d’application du concept de plastron dentelle.