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Carnet Isère Amont, Rebond d’une commune à l’autre

Étude de paysage pour les carnets de territoire de la métropole grenobloise

L’indifférence est le talon d’Achille des plaines prospères où les catastrophes naturelles sont aussi rares que dévastatrices

Les boucles de l’Isère rebondissent d’un versant à l’autre et résonnent avec ses forêts alluviales. Elles sont les joints des différentes pièces du concept « tangram » décrite dans le plan guide de Xavier de Geyter. Dans cette étude, les tangentes connectant les différentes polarités semblent s’appuyer sur les tracés et le mouvement de la rivière et se prolongent sur les coteaux jusqu’aux sommets des montagnes. Ce territoire peut donc être lu à travers trois figure qui traduisent la structure du territoire l’espace ouvert structurant, les tangentes et l’archipel. Chacune de ces figures permet de dessiner une suite de parc faisant exister la figure de territoire : 

Les Parcs des boucles, de la figure de l’Espace ouvert structurant, se lovent dans les méandres de l’Isère sous forme d’écrin paysager allant du parc urbain comme le parc Paul Mistral (appelé aussi « ville parc » dans les ambiances paysagères défini dans l’OAPPB Isère amont), au parc forestier comme le bois français. Ils sont également des poches de biodiversité entre bois de berge et plaine ouverte importantes.

Les parkway qui composent la figure des tangentes naissent du concept de parcs continues du paysagiste américain Fréderick Law Olmsted. Ces parcs traversent le tissu urbain en cherchant les espaces ouverts, ou en frange urbaine, pour se construire et devenir une entité structurante et continue. Rappelons aussi qu’elles s’appuient sur les trames verte et bleu du SCoT et donc font le lien avec les espaces naturels. Malheureusement ces tangentes sont contraintes, la plupart du temps, de buter contre des infrastructures dans les zones d’activité.

Les parcs d’activités composant une constellation urbaine aux constructions imposantes sont des espaces de vies dense. Ils sont vu comme les seuils des parcs boucles et posant la question du franchissement. Les passages restreints au-dessus ou en-dessous de ces infrastructures sont des pincements stratégiques à redéfinir pour établir une connexion entre plaine et coteau.

Ces trois séries de parcs s’appuyant sur les rebonds de l’Isère, sont une porte d’entrée pour parler de projet de territoire métropolitain et ainsi, fédérer les différentes communes autour de projets pluri communaux pour renforcer cette figure de paysage du territoire Isère amont.