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Faufiler jusqu’à, surjeter les bords et piquer dans savennes

Lauréat du concours « vivre demain aujourd’hui » à Savennes (23)

« La maison nous aide à dire : je serai un habitant du monde, malgré le monde. » Gaston Bachelard Voici notre requête, qui aura pour point de chute, la chambre de Savennes dans la maison des monts de Guéret.

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Publication du projet

Savennes est une des chambres des monts de Guérets. Si l’on considère le terme étymologiquement, tiré du Grecque et du Latin, la chambre signifie avant tout un lieu couvert qui implique une protection, un toit où s’abriter. Elle est un espace de résonance à l’intimité. Par sa structure close, la chambre abrite un dedans avec lequel nous communiquons. La chambre permet d’exister, d’habiter la Terre. Elle catalyse les transformations, en cela, elle est l’espace nécessaire pour s’investir au monde, s’exprimer et expérimenter dans la chaleur des murs qui nous entourent.

Pourquoi Savennes et les autres villes des monts de Guérets, sont-elles des chambres ? 

Parce qu’elles sont des cocons suspendus, fermés par une antichambre forestière épaisse nous faisant languir l’arrivée en leur antre. Les chambres des monts de Guérets sont des clairières où se réfugier, où retrouver son intimité notamment grâce à leur morphologie qui nous semble essentiel de conserver comme une véritable identité et qualité spatiale.

La question que nous posons : 

Comment permettre aux habitant.e.s de passer du dortoir commun, délivrant de manière péjoratif le terme de village dortoir à Savennes, à la chambre commune, celle que l’on ménage, dont on soigne les détails, avec laquelle on dialogue jusqu’à l’habiter complètement ?

Notre partie pris est donc celui-ci : 

Renforcer cette structure fragile particulière des chambres des monts de Guérets par des actions simple en s’appuyant sur une économie et vie locale comme troisième espace dialectique entre chambres et antichambre et ainsi inviter à venir crapahuter dans l’intimité des monts de Guérets pour s’approprier le village de Savennes.